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    Vous connaissez certainement la célèbre Bloogy Mary. Mais que savez-vous à son sujet ? J'ouvre aujourd'hui la rubrique des légendes urbaines avec l'histoire de la vierge sanglante.

     

    Qui est-elle ?

    Les origines de Bloody Marie varient d'un folklore à un autre :

    - une femme qui s'est suicidée après avoir perdu son enfant,

    - une femme décédée des suites d'un accouchement,

    - la fille du docteur Mumford qui aurait contracté la diphtérie, enterrée vivante par son cher père qui avait tout de même pris la précaution de relier son poignet à une cloche située dans le cas où elle se réveillerait. En sortant le corps de sa fille, de docteur Mumford découvrit ses mains ensanglantées, les ongles arrachés d'avoir gratté l'intérieur du cercueil. Décédée par asphyxie et des mains de son père, elle aurait pris la décision de se venger de tous ceux qui prononcerait son nom.

    - une mère infanticide,

    - une sorcière brûlée vive sur le bûcher,

    - d'autres pensent qu'elle serait Marie Tudor (1518-1558), reine d'Angleterre surnommée Mary la Sanglante à cause de ses nombreuses fausses couches.

     

    Les origines.

    Cette légende a pris sa naissance dans une vieille croyance qui voulait que les jeunes filles puissent découvrir le visage de leur futur mari dans un miroir en accomplissant un rituel bien précis : dans le noir, une bougie à la main, elle devait se concentrer sur le-dit miroir. Si le visage de son futur mari n'apparaissait pas mais qu'une tête de mort se dessinait sur le miroir, cela signifiait qu'elle mourrait sans jamais se marier. 

    Ce sont ces origines qui ont donné naissances, au fil des années, aux différentes identités de Bloody Mary.

     

    Une femme qu'il ne faut pas provoquer.

    Un célèbre rituel d'invocation veut que l'on puisse voir apparaître Bloody Mary dans son propre miroir après l'avoir appelée un certain nombre de fois. Nous pourrions ainsi voir son visage ensanglanté et ses bras tenter de nous attraper. Pour aller plus loin, en lui disant "I killed your baby", cette affreuse femme pourrait même aller jusqu'à nous tuer.

     

    Je ne pense pas grand chose de cette histoire. Bon nombre de légendes urbaines ont été déformées, arrangées, au fil des années. Qu'en pensez-vous ? L'avez-vous déjà appelée ?

     


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    Ce que j'en ai pensé

    J'ai dévoré ce livre en un week-end, tellement absorbée par la fluidité des phrases de cet auteur que j'aime tant mais aussi pour avoir retrouvé dans ce livre une façon de penser mais aussi de ressentir qui m'est propre, comme pour beaucoup d'autres. Ce livre est une manière de découvrir ou redécouvrir une philosophie de vie, de l'après-vie et même de voir au-delà : la mission de nos chers anges. Comme toujours avec ce Werber, nous ressortons de cette lecture avec le sentiment d'avoir appris.

     

    Résumé

    Que pensent les anges de nous ? Que peuvent-ils faire pour nous aider ? Qu'attendent-ils de l'humanité en général ? Lorsque Michael Pinson (stupidement tué dans un accident d'avion percutant un immeuble) a passé avec succès l'épreuve de la "pesée des âmes", il a accédé au royaume des anges. Mais passé le premier émerveillement, il découvre l'ampleur de la tâche.

    Le voilà chargé de trois mortels, qu'il devra désormais guider et aider tout au long de leur vie. Ses moyens d'action : les rêves, les signes, les médiums, les intuitions, les chats. Cependant, il est obligé de respecter le libre arbitre des hommes. Il s'aperçoit que ceux-ci essaient de réduire leur malheur au lieu de construire leur bonheur. Que faire pour leur montrer la voie ?

    Et puis comment s'occuper intelligemment au Paradis, un endroit bien sympathique mais sans cinéma, sans musique, sans restaurant ?

    Après les Thanatonautes, Bernard Werber nous donne une fois de plus à réfléchir sur notre statut d'être humain, en mélangeant sagesse ancienne, philosophie moderne et humour. En suivant l'initiation d'un ange, on découvre une perspective étonnante à notre état de simple mortel.

     


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    Cela fait cinq ans que je vis dans le même appartement. Lors de la visite, j'avais clairement ressentis qu'il y avait quelque chose ici. Pourtant, l'appartement avait très bonne allure : quelques sols refaits et peinture neuve dans toutes les pièces. J'ai tout de même signé, complètement ravie d'avoir mon premier chez moi, extrêmement bien situé et qui plus est, avec jardin.

    Ma fille était petite et faisait encore pipi au pot. En la changeant dans sa chambre, un bruit se fit entendre dans le salon. Une tringle à rideau était tombée sur le pot (vide, je vous rassure). Rien d'anormal jusque là. Mais en refixant la tringle, je m'aperçue qu'elle n'était pas droite. Je vous garantis que j'ai dû tirer dessus comme une dingue pour la décoller. J'étais certaine qu'elle n'avait pas pu se décrocher seule mais, qui l'aurait fait ? Je suis passée outre.

    Quelques jours plus tard, ou peut-être le lendemain soir, le baby-phone de ma chambre s'est mis à sonné : signe qu'il était débranché dans la chambre de ma fille. Elle avait pour habitude (et ça l'amusait) de tirer sur le fil pour le débrancher. Je suis donc allée dans sa chambre pour le rebrancher mais... elle dormait à poings fermés et le baby-phone était bien relié à la prise. Simple bug, j'ai appuyé sur le bouton pour le rallumer et suis retournée à mes occupations. Cinq minutes après, le baby-phone de ma chambre se remet à sonner. J'ai commencé à me dire qu'un petit plaisantin se jouait de moi et lui ai demandé gentiment de cesser ce petit jeu. J'ai rallumé le baby-phone et encore une fois, suis retourner à mes occupations. Mais le baby-phone s'est remis à sonner une troisième fois. J'ai moins rigolé en découvrant que pour éteindre le baby-phone de la chambre de ma fille, il fallait maintenir le bouton appuyé durant trois secondes... Je l'ai débranché et jeté sans perdre de temps. 

    La nuit suivante, en me couchant, j'entendais tambouriner dans mon armoire comme si quelqu'un était à l'intérieur. Cela tapait vraiment fort. Je me suis mise en boule sous ma couette, en pleurs, me demandant pourquoi j'avais pris cet appartement alors que je savais pertinemment qu'il y avait quelque chose ici ? Mais j'étais ici chez moi, bien installée et surtout décidée à ne pas me laisser impressionner. Le soir suivant, je me suis tout bêtement présentée à ces colocataires en leur expliquant que c'était désormais mon appartement. Que leur présence ne me dérangeait pas, à condition qu'ils ne fassent plus tous ces bruits qui m'effrayaient. J'ai bien dû discuter cinq minutes dans le vent, absolument pas convaincue que cela marcherait. Mais cela a fonctionné, j'ai finalement été acceptée. 

     


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    Dans la nuit du 4 au 5 février 2011, j'ai discuté avec une jeune fille prénommée Céline.

     

    Grâce à certains détails qu'elle m'a donnée, j'ai pu retrouver son histoire sur Internet et croyez-moi, j'en ai été des plus surprises. Elle m'avait passé un message mais je n'ai compris que les derniers mots : le laisser partir librement. Et je vous avoue qu'encore à ce jour, je ne sais pas de qui elle parlait.

    Céline avait des choses à m'apprendre. Je suis de nouveau entrée en contact elle le 16 mars 2011 et j'ai cette fois écris une page recto entière, quasi totalement illisible. Seuls quelques mots se démarquent. 

    Je n'ai jamais osé la recontacter suite à la petite mésaventure qui m'a permis de rencontrer Michaël. 

     

    Je pense très souvent à elle et j'ai souvent été tentée d'établir un nouveau contact. Un jour, peut-être que je discuterai de nouveau avec elle. Mais sincèrement, je pense qu'elle ne reviendra pas.

     


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    Isla de las muñecas : l'île aux poupées

     

    Suivez-moi à Mexico et plus précisément, à Xochimilco, qui est devenue une véritable attraction touristique. Mais avant toute chose, je vous présente Don Julian Santana Barrera.

    Isla de las muñecas : l'île aux poupées

     

    Cet homme, on ne peut plus marginal, a pris possession de l'île pour y vivre en ermite, vivant de ses propres cultures. Il senti la présence d'une petite fille décédée dans les eaux qui bordent son territoire et la ressentait en souffrance Alors, pour l'apaiser, il collecta toutes les poupées qu'il trouvait et alla même jusqu'à en troquer contre ses légumes.

    L'île devint une réelle exposition macabre, ce qui attire encore aujourd'hui bon nombre de touristes.

     

    Isla de las muñecas : l'île aux poupées

    Isla de las muñecas : l'île aux poupées

     

    Le corps de notre ami Don Julian Santana Barrera fut retrouvé noyé le 17 avril 2001, après vécu 50 ans auprès de ses poupées. Etrange coïncidence, non ?

     

    Isla de las muñecas : l'île aux poupées

      

    Personnellement, je trouve cette histoire magnifique. Il est probable que cet homme souffrait d'un quelconque trouble mais quand bien même ce serait le cas, il a voué les 50 dernières années de sa vie à une petite fille dont il était convaincu de la présence. Un grand acte d'amour et de générosité.

     


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